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Sept ans d'expérimentation et aucune réussite concrète à signaler. Le dispositif de reconnaissance faciale testé par les forces de l'ordre de San Diego, en Californie, depuis 2012, a été abandonné fin 2019. L'utilisation de cette technologie par la police a en effet été prohibée, et pour trois ans, dans l'Etat américain.
Utilisé par 30 services de police et de sécurité, par le biais de 1.300 smartphones et tablettes, le dispositif permettait de comparer les visages de suspects à une immense base de données, qui brassait 1,8 million de personnes recherchées. En moins de deux secondes, l'outil s'appuyait sur la forme des oreilles, la couleur de la peau et des cheveux mais aussi la distance entre les deux yeux pour donner son verdict.
Au total, 65.000 visages ont été soumis à cette analyse. Et pourtant, le système n'a mené à aucune arrestation ni poursuite, a fait savoir un porte-parole de la police auprès de Fast Company. Les policiers préfèreraient utiliser le système de reconnaissance des empreintes digitales, dont la base de données est nationale, et non régionale, comme celui associé à la reconnaissance faciale.