317 liens privés
La précieuse loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004 organise ainsi parfaitement les choses pour que les enquêtes de police puissent être menées et aboutir aux condamnations de ceux qui abusent du droit à l’anonymat et à la liberté d’expression. Il ne faut pas hésiter à porter plainte. Chaque semaine des jugements sont rendus qui démontrent que l’anonymat de façade n’est en réalité qu’un pseudonymat, qui peut être utilement levé lorsque c’est nécessaire et approprié, sous le contrôle d’un juge qui le vérifie.
A cet égard il nous faut marteler et défendre l’importance cruciale de la LCEN qui, si elle peut toujours être améliorée, ne doit être modifiée qu’avec une main des plus tremblantes, tant elle fonde un délicat équilibre entre les droits et les libertés de chacun. Obliger les plateformes à diffuser l’identité de tous ceux qui s’y expriment serait un grave recul pour la démocratie.