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tout d’abord qu’enregistrer des images utilisables ensuite par les policiers ou les gendarmes dans leurs enquêtes a une efficacité réelle mais très limitée. La présence d’images utiles n’est avérée que dans 1 à 3% du total des enquêtes réalisées dans l’année sur la commune. On peut penser que « c’est toujours ça de pris » mais aussi savoir que c’est très peu et s’interroger sur le rapport coût-avantage.
Deuxièmement, chercher à sécuriser un lieu précis à l’aide de la vidéo (le parking d’une gare où ont lieu beaucoup de vols dans les voitures, ou bien un square où a lieu du deal de drogues) conduit bien à réduire le problème à cet endroit précis mais ne le fait pas disparaître, ça le déplace vers un autre endroit de la ville.
Par ailleurs, employer des agents municipaux (policiers ou ASVP) pour regarder les écrans dans un Centre de supervision urbain (CSU) est à peu près inutile du point de vue de la lutte contre la délinquance. Cette « détection en direct » étant très faible, cela conduit à un détournement du système vers d’autres usages, le plus rentable étant la vidéoverbalisation.