317 liens privés
Plaider coupable de Julian Assange
Julian Assange est désormais poursuivi pour le seul chef d’accusation de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », indique l’AFP. Il « devrait plaider coupable […] selon les documents judiciaires rendus publics, qui citent également sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l'origine de cette fuite massive », ajoutent nos confrères.
La militaire Chelsea Manning était à l’origine de la fuite massive d’information. La lanceuse d'alerte avait été condamnée aux États-Unis, mais sa peine avait été commuée par Barack Obama. Elle a été libérée en mai 2017, sept ans après son arrestation.
Dans le cadre de cet accord, la peine devrait être de 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres. Il devrait donc pouvoir retourner libre en Australie.
Il y « rappelle que les données à caractère personnel ne peuvent être considérées comme des biens commercialisables et que les responsables du traitement doivent garder à l'esprit la nécessité d'empêcher que le droit fondamental à la protection des données ne soit transformé en une caractéristique dont les personnes concernées doivent payer pour bénéficier ».
Le projet de loi SREN n’a donc pas fondamentalement évolué. Il s’agit toujours d’un texte fondé sur un mode de régulation d’Internet à la fois vertical et brutal, qui ne peut mener qu’à une impasse et une restriction des libertés. Comme si l’État ne savait pas réguler un média autrement sur ce modèle autoritaire. Les autres modèles de régulation, notamment l’obligation d’interopérabilité des réseaux sociaux, ont été sèchement rejetés par le pouvoir. Le résultat de ce refus de voir ce qu’est Internet est un texte inadapté, dangereux pour les droits fondamentaux et l’expression libre en ligne, et qui ne résoudra aucunement les problèmes auxquels il prétend s’attaquer. L’Assemblée nationale doit donc rejeter ce projet de loi.