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Au total, Clearview AI aurait proposé ses services à au moins 26 pays en sus des États-Unis, se rapprochant d'agences nationales d'application de la loi, d'organismes gouvernementaux et de forces de police en Australie, Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Finlande, France, Irlande, Inde, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Serbie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
PBS a demandé si Clearview vendait dans des pays où l'homosexualité est un crime, mais l'entreprise n'a pas répondu. Elle aurait ainsi déjà fourni son logiciel à des organisations dans des pays criminalisant les personnes LGBTQ, comme l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
Et de deux. Alors que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) vient de réprimander sévèrement la région Sud, estimant que la reconnaissance faciale à l’entrée des lycées est illégale, c’est au tour de Saint-Etienne de subir les remontrances du gendarme de la vie privée. Dans un courrier recommandé adressé le 25 octobre et dont Télérama a obtenu copie, la présidente de l’autorité indépendante, Marie-Laure Denis, adresse un avertissement à la métropole stéphanoise : ses aventures sécuritaires sont « susceptibles de violer les textes relatifs à la protection des données à caractère personnel ».