Quotidien Shaarli
March 5, 2020
La CNIL, dont l’avis n’est que consultatif, s’est dite favorable, mais avec des réserves. Elle regrette qu’il ne soit pas fait mention des fichiers interconnectés avec l’application, et s’inquiète aussi de l’absence de protection des données par un chiffrement. Des remarques qui n’ont pas été prises en compte par le gouvernement.
La Ligue des Droits de l’Homme envisage déjà de déposer un recours contre GendNotes. Le ministère, lui, reste droit dans ses bottes. Circulez, y a rien à voir.
Fichez les tous ! Dieu retrouvera les siens...
Ce blocage va durer 18 mois. En cas d’évolution des noms de domaine (comme cela s’est déjà produit pour Time2Watch, déjà accessible via un autre nom), les parties devront revenir devant le juge pour actualiser la liste. Enfin dernier point, le coût du blocage sera à la charge des seuls fournisseurs d’accès.
Des scientifiques de l'université Washington, à Saint-Louis, ont découvert une nouvelle vulnérabilité présente chez la majorité des smartphones. Ils sont parvenus à activer les assistants vocaux comme Siri ou Google Assistant grâce à des ultrasons.
Keep
It
Simple
Selon le chef de l’État, « aujourd'hui, la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l'alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d'un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l'autre, fermer les yeux sur l'influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre qui fait de la sexualité un théâtre d'humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes ».
TikTok fut déjà l'objet de vives critiques. Pour avoir collecté illégalement les données d'enfants de moins de 13 ans, l'application a été condamnée par la Federal Trade Commission américaine (FTC), l'équivalent de notre DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes), a verser une amende de 5,7 millions de dollars (soit 5,1 millions d'euros).
Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
Jean Jaurès
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des grondements proférés par le chef de l’État contre ces contenus en ligne. En novembre dernier, Emmanuel Macron plaidait pour la mise en place d’un « contrôle parental par défaut », à moins que les acteurs ne trouvent « une solution robuste » dans les mois à venir.