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Hello darkness my old friend...
Le Département du commerce américain accuse en effet NSO Group d’avoir « commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes » et d'avoir « participé à des activités contraires à la sécurité nationale ou aux intérêts de politique étrangère des États-Unis ».
les zayandrouas ayant dénoncé cet article je me fait un devoir de le repartager !
il faut ajouter que seuls 77,50 % des IP sont effectivement identifiées par les fournisseurs d’accès. Pourquoi ces 22,5 % de déchets ? Si les quatre plus gros FAI sont interconnectés avec la Hadopi, d’autres restent sur le carreau, rendant impossible l’automaticité chère à l’institution. De plus, des erreurs peuvent se glisser dans les flux
quelques morceaux choisis (miam) :
mention spéciale : "ça va servir à quelque chose"
l’évaluation formelle de l’effectivité de l’application n’avait pas encore débuté et que le calendrier du travail d’évaluation n’avait pas encore été établi par le ministère
mention spéciale "barbouzes" :
ne précise pas que la solution anti DDOS (solution visant à prévenir les attaques par déni de service) proposée par la société ORANGE et implémentée dans l’application aux fins de sécurisation du système, entraine la collecte des adresses IP (« internet protocol ») des utilisateurs de l’application
mention spéciale "grand guignols" :
faire remonter l’intégralité des données de l’historique de contacts de l’utilisateur au serveur central
mention spéciale "champions du monde" :
le nombre d’applications « StopCovid France » installées et activées après la sortie de la v1.1.* s’élève à environ 147 000
mention spéciale "dura lex, sed lex"
Problème : « la délégation a constaté que les utilisateurs de l’application StopCovid France dans sa version v1.0.* ne sont à aucun moment informés, notamment par une fenêtre de consentement au moment de l’activation de l’application, de la collecte d’informations stockées sur leurs équipements mobiles ni des moyens de refuser cette collecte ». Les données sont donc traitées sans information ni consentement de l’utilisateur.
La commission culture de l'Assemblée nationale vient de voter en première lecture le projet de loi audiovisuelle. Cette loi est particulièrement large et dense
Dans un rapport sur la lutte contre les contrefaçons en matière de propriété industrielle, la Cour des comptes préconise plusieurs réformes. Sur Internet, elle s’inspire à plein nez de la directive sur le droit d’auteur, non sans adaptations pour tenir compte des spécificités des droits des marques, brevets, dessins et modèles et autres indications géographiques.
Le projet de loi audiovisuel est examiné cette semaine en commission de la Culture, celle saisie au fond à l’Assemblée nationale. Le texte vient en particulier transposer en France l’article 17 de la directive sur le droit d’auteur, fameuse disposition relative au filtrage. Plusieurs amendements ont été adoptés à l’occasion.
Ils imaginent déjà deux « réponses concrètes » et cumulatives. « D’un côté, le blocage efficace et instantané de l’accès aux sites et aux services pirates par l’ensemble des intermédiaires techniques, dont les fournisseurs d’accès à internet ».
après le retour de la revanche de la vengeance de l'haopdi, nouvel épisode : la contre-attaque du retour de la revanche.
Filtering what’s happening in music to save you time, money and effort.
«Il est clair que les entreprises écrasent les clients avec des produits, et un point de rupture va arriver quand les gens ne seront plus en mesure de payer pour tout cela, continue Vice. Alors que de plus en plus de services de streaming sont lancés, chacun avec son propre contenu bloqué par les autres, il serait ignorant et naïf de penser que le piratage n'augmentera pas avec lui.»
pour mémoire la prochaine fois que la SACD fait des siennes
Cette fois, ce devrait être la bonne. Évoquée depuis 2010, la fusion entre le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) devrait devenir réalité au cours de l’actuelle législature. Par ailleurs, un rapprochement avec le régulateur des télécoms s’opérera avec cette nouvelle entité.
La jurisprudence GS Media a soulevé de nombreuses critiques et la CJUE l’a d’ailleurs adoptée contre l’avis de son avocat général qui l’avait prévenue des risques pour la liberté d’information : « si les internautes sont exposés aux risques de recours pour violation des droits d’auteur (…) chaque fois qu’ils placent un hyperlien vers des œuvres librement accessibles sur un autre site Internet, ils seraient beaucoup plus réticents à les y placer, et ce au détriment du bon fonctionnement et de l’architecture même d’Internet ainsi que du développement de la société de l’information. »
Le paradoxe est que Sci-Hub occupe aujourd’hui une place tellement importante pour l’accès aux résultats de la recherche que même les revues diffusées par Elsevier contiennent des liens vers ce site sulfureux ! En croyant rendre une décision équilibrée sur les liens hypertexte, la CJUE a surtout créé un sac de nœuds qui fragilise tout l’écosystème informationnel. On n’en est pas encore au stade où le nom de Sci-Hub est devenu comme celui de Voldemort, à ne prononcer qu’en tremblant, mais il faut déjà réfléchir à deux (voire trois !) fois avant de faire un simple lien hypertexte vers son site…