Mensuel Shaarli
September, 2023
En 2021, La Quadrature du Net avait attaqué un dispositif d'audiosurveillance algorithmique déployé à Orléans dans le cadre d'une convention avec l'entreprise de surveillance Sensivic. Cette semaine, la CNIL vient de nous donner raison en soulignant l'illégalité de ce dispositif technopolicier.
En
Titre aguicheur ... pour vrai texte :)
Si on mettait bout à bout les sommes dépensées dans les projets informatiques stupides — frais de consultant inclus — je suis persuadée qu’on aurait de quoi rémunérer les greffiers à hauteur de 5 000 € net tous les mois. Quand on sait que la vidéosurveillance algorithmique va être utilisée après les Jeux olympiques, on constate qu’il y a de l’argent. Mais, cet argent ne bénéficie pas à la Justice.
Mme Gerkens juge au contraire que la proposition de Mme Johansson est excessivement « influencée par des entreprises qui prétendent être des ONG, mais qui agissent plutôt comme des entreprises technologiques ». « Des groupes comme Thorn, ajoute-t-elle, font tout ce qu’ils peuvent pour faire avancer cette législation, non seulement parce qu’ils pensent que c’est la voie à suivre pour lutter contre les abus sexuels sur les enfants, mais aussi parce qu’ils ont un intérêt commercial à le faire. »
En 2022, le Tribunal annulait l’amende car « l’analyse réalisée par la Commission [était] incomplète ». Il précisait ne pas être en mesure « d’identifier le montant de l’amende afférent uniquement aux restrictions non déguisées », laissant à la Commission la possibilité de recalculer son montant. C’est désormais chose faite : 376,36 millions d’euros pour abus de position dominante, soit trois fois moins que le montant initial. La procédure a donc mis 13 ans pour en arriver là. Ce n’est pas encore obligatoirement la fin, car le recours de la Commission contre l'annulation par le Tribunal de la décision de 2009 n’est toujours pas terminé.
Ma maman m'a toujours dis de ne jamais se moquer de... Non je plaisante c'est la meilleure blague d'Elon de ces dernières années ! très drôle !
Si la loi est adoptée en l’état, ce qui n’est pas du tout assuré, les œuvres générées devraient être accompagnées de la mention « œuvre générée par IA », avec au surplus la liste nominative des auteurs ayant permis d’aboutir à l’image, au son ou au texte final. Et quand il sera impossible d’identifier ces sources, les élus imaginent une taxe sur l’IA, dont le montant serait fixé par décret. Ses fruits tomberaient directement dans les poches des sociétés de gestion collective. Le député Vuilletet en est persuadé : cette mesure incitera les systèmes d’IA « à respecter le droit d’auteur et à favoriser la création, renforçant ainsi l’exception culturelle française. »
Dans un arrêt du 30 septembre 2023, la chambre commerciale, financière et économique de la Cour de cassation rappelle que, sauf agissement frauduleux du client d’une banque, ce dernier ne supporte aucune conséquence financière si une opération de paiement non autorisée a été effectuée sans que le prestataire de services de paiement du payeur n’exige une authentification forte du payeur, prévue par l’article L. 133-44 du code monétaire et financier dans sa rédaction issue de l’ordonnance du 9 août 2017.
L’ANFR explique qu’elle réalise des vérifications sur les téléphones portables commercialisés en France, dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition des Français aux ondes électromagnétiques. On apprend qu’elle a récemment contrôlé les débits d’absorption spécifique (DAS) de 141 modèles, dont l’iPhone 12 d’Apple. Le DAS correspond à « l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain. »
En première instance, l’ancien collaborateur de l’Elysée avait été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique.
La très controversée proposition de règlement européen « relatif aux abus sexuels commis sur des enfants » a discrètement, mais activement, été soutenue par une ONG états-unienne commercialisant, par ailleurs, un logiciel de reconnaissance des contenus pédosexuels.
On September 26, 1983, Stanislav Petrov made the correct decision to not trust a computer. The early warning system at command center Serpukhov-15, loudly alerting of a nuclear attack from the United States, was of course modern and up-to-date. Stanislav Petrov was in charge, working his second shift in place of a colleague who was ill. Many officers facing the same situation would have called their superiors to alert them of the need for a counter-attack. Especially as fellow officers were shouting at him to retaliate quickly before it was too late. Petrov did not succumb.
une alternative à Obsidian que je m'en vais tester de ce pas
Condamné en 2013 pour atteintes sexuelles sur mineur, un prêtre de l’évêché de Cahors est toujours en poste dans le département, où il bénéficie du soutien du diocèse. Pour avoir rompu l’omerta, sa victime a, elle, été renvoyée du séminaire.
The laundromat. Last week, Swedish newspaper Svenska Dagbladet published a bombshell. The story, titled “Spotify has become an ATM for criminals”, explains how gangs use the streaming platform to launder money. Cash from drug sales is converted to bitcoin. The cryptocurrency is then used to pay “click farms” that play songs from artists signed on record labels that are close to the gangs. Said labels receive a payout from Spotify, which is – I assume, this is not detailed in the piece – given back to the gangs as perfectly legal dividends.
Dans l’arrêt que l’Informé diffuse, la juridiction d’appel a en effet rappelé que jeter le discrédit sur un produit ou un service est en principe un acte de dénigrement susceptible d’ouvrir droit à réparation. Mais tel n’est plus le cas lorsque les propos fleuris se rapportent « à un sujet d’intérêt général » et reposent « sur une base factuelle suffisante »
Dès les premiers échanges, Signal-Arnaques avait refusé de supprimer ces discussions, faute de disposer des compétences « pour se prononcer sur le caractère licite ou illicite des propos dont le retrait est demandé ». La justice lui a donc donné raison. Contacté par l’Informé, maître Hardouin salue aujourd’hui une décision qui « prend en considération tant le modèle d’affaires des plateformes d’avis que la liberté d’expression des utilisateurs. On ne peut que s’en réjouir. Cette décision confirme que les demandes de retrait doivent s’inscrire dans une procédure rigoureuse voire contradictoire et respecter les équilibres entre les intérêts en cause ».
via le cher @sebsauvage
La vigilance est de mise, rappelle la Fondation. Ses experts juridiques s’attendent à ce que ces deux votes décisifs aient lieu en octobre. L’opposition en France doit servir d’exemple, prévient Mozilla.
Page 148, le HCE s’en prend aussi à la Quadrature du Net et au Parti Pirate pour leur défense acharnée de la vie privée et de la liberté d’expression, regrettant que des droits fondamentaux soient mobilisés « pour entraver toute régulation d’Internet ». Contacté par l’Informé, le parti politique dénonce une caricature. « Nous pensons que le débat vaut mieux cela », réagit Pierre Beyssac, l’un des porte-paroles. Côté Quadrature, la réaction est encore plus tranchée. Pour Noémie Levain, juriste au sein de l’association, « sur la forme, cette caricature de nos positions montre surtout aucune compréhension des concepts et des idées que l’on défend. Sur le fond, on a toujours dit que la censure n’était pas la solution et nous refusons que la pédopornographie serve de prétexte à une surveillance généralisée d’Internet ».
C’est ce que révèle The Record. Composé de huit experts, il s'apprêtait à demander des comptes aux organismes du secteur public sur la manière dont ils utilisaient les technologies et les algorithmes d'intelligence artificielle dans l'exercice de leurs fonctions officielles.
En résumé, soyez toujours vigilants face aux messages inattendus, surtout ceux qui vous demandent de divulguer vos informations personnelles. Si vous avez le moindre doute, contactez directement votre établissement. La sécurité en ligne est l’affaire de tous, et la vigilance est la première ligne de défense contre les attaques de phishing.
Une étude de Forrester Consulting indique que 94% des directions interrogées estiment avoir effectué des dépenses évitables liées à l’informatique dans le cloud : surdimensionnement des ressources, oubli de libérer des ressources inutilisées, absence de capacités adéquates pour gérer les ressources…
Selon une autre étude menée par Everest Group, 67% des entreprises interrogées déclarent ne pas tirer la valeur escomptée de l’informatique dématérialisée. « Le cloud n’est pas moins cher et ne débarrasse pas de la redondance, les deux arguments en faveur du cloud public dont nous étions tous convaincus il y a 10 ans », affirme Abhishek Singh, responsable de la transformation cloud chez Everest. « Les hyperscalers ont donné l’impression que tout était en libre-service, mais en réalité ce n’était pas le cas, comme le montrent les activités florissantes des intégrateurs de systèmes qui en ont fait leur métier ».